Tu t’es déjà retrouvé·e à pleurer sans raison apparente… alors que tout allait bien deux minutes avant ?
Bienvenue dans le club des « larmes de Kundalini ».
Quand l’énergie vitale s’éveille, elle vient déloger pas mal de choses enfouies. Et parfois, ça sort par… les yeux. Des torrents de larmes, des sanglots incontrôlables, un peu comme si ton corps faisait son grand ménage de printemps.
Ça peut être déroutant, voire carrément effrayant : « Pourquoi je pleure autant ? Est-ce que je deviens folle ? » Rassure-toi, tu ne perds pas la tête. Au contraire : tu es en train de la libérer de vieux bagages émotionnels.
Dans cet article, je vais t’expliquer pourquoi ces crises de larmes sont normales (et même salutaires), ce qu’elles révèlent vraiment, et surtout comment les traverser avec douceur. Parce qu’une montée de Kundalini, ce n’est pas un film d’horreur… c’est plutôt une transformation intérieure avec quelques effets spéciaux.
Pourquoi la Kundalini provoque-t-elle des crises de larmes ?
😶🌫️Une énergie qui déloge les mémoires émotionnelles
La Kundalini, c’est un peu comme un courant électrique qui se met enfin en route dans ton corps. Elle circule, elle ouvre des portes, elle « débouche » des canaux énergétiques qui étaient parfois bouchés depuis des années.
Et forcément, quand ça bouge à l’intérieur, ça réveille des choses. Des souvenirs, des émotions, des blessures qu’on croyait avoir rangées bien au fond du placard. Ton système nerveux, lui, se retrouve en première ligne. Il doit encaisser ce flot d’énergie et trouver un moyen de relâcher la pression.
Et quel est son bouton de sécurité préféré ? Les larmes. 💧
Pleurer, c’est un peu la soupape de sécurité du corps. Comme une cocotte-minute qui siffle quand la vapeur est trop forte. Ça sort, ça libère… et ensuite, tout est plus calme.
🌊 Les larmes comme libération du passé et des blessures refoulées
Imagine un grand fleuve. Pendant des années, tu as jeté dedans des cailloux, des branches, des déchets émotionnels : déceptions, peurs, colères, tristesses… Tout ça s’est accumulé et a ralenti le courant.
Quand la Kundalini s’éveille, c’est comme si l’eau montait d’un coup. Elle pousse, elle force, elle déloge tout ce qui bloquait. Et ce qui remonte à la surface… ce sont les larmes.
Ces larmes ne viennent pas de « rien ». Elles portent souvent la trace d’histoires anciennes :
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Des blessures personnelles (une séparation, un rejet, un manque d’amour, une parole dure qu’on n’a jamais digérée).
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Mais aussi des blessures transgénérationnelles : celles de tes parents, de tes ancêtres, que ton corps porte encore sans le savoir.
Chaque larme est comme une goutte d’eau qui emporte avec elle un petit morceau du passé. Et plus tu laisses couler, plus ton fleuve intérieur retrouve son mouvement naturel, fluide et vivant.
Crises de larmes et autres manifestations émotionnelles
🌧️ De la tristesse à l’euphorie
Avec la Kundalini, les émotions peuvent ressembler à des montagnes russes.
Un jour, tu pleures toutes les larmes de ton corps. Le lendemain, tu ris aux éclats pour un rien, avec une joie immense, presque enfantine.
C’est normal. Ton système émotionnel s’ajuste au nouveau flux d’énergie. Les émotions montent, descendent, se transforment. Elles ne sont pas là pour te faire souffrir, mais pour te traverser, comme des vagues.
👉 Le piège, c’est de les juger :
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« Pourquoi je suis si triste ? »
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« Pourquoi je ne contrôle pas ? »
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« Ce n’est pas normal d’être si instable… »
En réalité, c’est parfaitement normal. Ces variations sont le signe que quelque chose bouge en profondeur. Accueille-les comme elles viennent, sans te coller une étiquette de « trop sensible » ou « instable ». Tu es juste… vivante, en pleine transformation.
😢 Quand les larmes deviennent effrayantes
Parfois, ce ne sont pas de simples larmes qui coulent doucement. Ce sont des sanglots puissants, presque incontrôlables. Tu peux avoir l’impression de perdre le contrôle, de te noyer dans une vague immense, ou même de « devenir folle ».
Respire 🌬️. C’est impressionnant, mais ce n’est pas dangereux en soi. Ce qui se passe, c’est que l’énergie force la sortie d’émotions restées coincées depuis longtemps. Ton corps libère d’un coup ce qu’il a retenu pendant des années.
La différence avec une crise psychologique pathologique, c’est qu’après une libération énergétique :
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tu te sens plus léger·ère, apaisé·e,
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il y a souvent un sentiment de clarté ou de calme qui revient,
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la crise ne dure pas indéfiniment, elle a un début, un pic, puis une fin.
Si en revanche tu restes bloqué·e dans une détresse constante, sans répit, avec une incapacité à fonctionner au quotidien, là il est important de consulter un thérapeute ou un professionnel de santé. Kundalini ou pas, tu n’as pas à porter tout ça seul·e.
En résumé : les crises de larmes intenses peuvent faire peur, mais elles sont souvent une libération salutaire. Elles te débarrassent de poids que tu ne soupçonnais même pas.

Les bienfaits cachés des crises de larmes
🌸 Une purification profonde de l’âme et du corps
Dans de nombreuses traditions spirituelles – yoga, chamanisme, prières ancestrales – les larmes sont vues comme un acte sacré. Elles ne sont pas seulement un signe de tristesse, elles sont un langage de l’âme.
Quand tu pleures pendant une montée de Kundalini, ce n’est pas juste « parce que tu es sensible ». C’est ton corps qui expulse ce qui était coincé. Les mémoires anciennes, les peurs, les colères… tout ce qui s’était accumulé dans ton système énergétique se met à circuler à nouveau.
Chaque larme est comme une petite goutte de guérison.
Elles nettoient, elles lavent, elles ouvrent la voie pour que l’énergie vitale circule librement. C’est un peu comme une rivière qui retrouve enfin son lit naturel après avoir été bloquée par des barrages.
Dans ce sens, les larmes ne sont pas une faiblesse. Elles sont la preuve que ton âme et ton corps travaillent ensemble à te purifier.
🌿 Un moyen de rééquilibrer le système nerveux
Pleurer, ce n’est pas seulement spirituel, c’est aussi biologique. Quand tu verses des larmes émotionnelles, ton système nerveux active ce qu’on appelle le parasympathique.
👉 En langage simple : c’est le mode « relaxation et guérison » de ton corps.
Ton rythme cardiaque ralentit, ta respiration devient plus profonde, la tension baisse. Tu passes d’un état de stress ou de surcharge à un état d’apaisement.
C’est pour ça qu’après une grosse crise de larmes, tu peux te sentir vidé·e… mais tellement plus calme. Comme si ton corps avait appuyé sur le bouton reset.
Alors non, pleurer n’est pas une perte de contrôle. C’est au contraire un retour à l’équilibre. C’est ton système nerveux qui dit : « Merci, j’avais besoin de ça. »
Comment accueillir une crise de larmes pendant la montée de Kundalini ?
🌬️ Rester présent et respirer
Quand les larmes arrivent, la première chose à faire, c’est de… ne rien faire. Juste rester là, respirer doucement, et observer.
Pas besoin de chercher à arrêter ni à comprendre immédiatement.
👉 Petite technique d’ancrage simple :
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Pose une main sur ton cœur, l’autre sur ton ventre.
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Inspire lentement en gonflant le ventre et en dégonflant à l’expiration.
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Imagine que chaque souffle t’aide à rester connecté·e à la Terre, comme si des racines descendaient de tes pieds.
Ce simple geste apaise le mental et permet de traverser la vague émotionnelle sans te perdre dedans.
🕯️ Créer un espace sacré pour la libération
Si tu sais que ces moments arrivent souvent, n’attends pas qu’une montée te surprenne en pleine vie quotidienne (au marché, dans les transports…). Anticipe. Offre-toi un petit cocon rien qu’à toi.
Tu peux y mettre :
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un coussin où tu te sens bien assis·e,
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une couverture douce qui te rassure,
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une musique apaisante, des sons de nature ou un tambour chamanique,
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une bougie ou un encens pour marquer le côté rituel.
👉 L’idée n’est pas de dramatiser, mais d’offrir à ton corps un espace de sécurité. Tes larmes ou sensations deviennent alors un acte sacré, une cérémonie intime, où tu accueilles ce qui se libère.
✨ Choisis ton moment
Tu peux laisser circuler la Kundalini quand c’est le plus juste pour toi :
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le matin au réveil pour démarrer en douceur,
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le soir après les activités pour relâcher les tensions.
Cela évite qu’elle monte au « mauvais moment » de la journée.
✨ Un credo : laisse monter !
Ne bloque pas son mouvement : la retenir peut créer des douleurs, des angoisses ou des maux de tête.
Allonge-toi 15 minutes, respire et accompagne-la. Elle cherche à t’aider, à révéler, parfois en appuyant là où ça fait mal pour mettre en lumière ce qui demande guérison.
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Relâche ton mental.
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Lâche-prise.
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Accueille sans jugement.
✨ Dialogue avec elle
Tu peux lui parler, lui demander d’être douce, de respecter ton rythme. Pose une intention claire :
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« Kundalini, soigne ma cheville »
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« Aide-moi à libérer cette blessure. »
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« Montre-moi ce blocage pour que je puisse le dépasser. »
✨ Bouge et libère
Laisse venir les mouvements spontanés. Pas de durée maximale, mais 10 minutes par jour, c’est déjà un beau cadeau pour ton corps et ton âme.
🌿 Ainsi, la montée n’est plus une peur, mais une alliée de guérison et de transformation.
💖 Après les larmes : intégrer et remercier
Une fois la vague passée, il est précieux de prendre un petit temps d’intégration.
Ne reprends pas ta journée comme si de rien n’était. Offre-toi un geste doux pour honorer ce qui vient de se passer.
Quelques pistes :
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Écriture intuitive : prends un carnet et note ce qui est sorti, sans réfléchir. Souvent, des messages profonds émergent.
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Marche dans la nature : laisse la Terre absorber ce que tu viens de relâcher, sens son soutien sous tes pas.
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Méditation du cœur : pose tes mains sur ta poitrine et respire dans cet espace avec gratitude, même si tu ne sais pas encore exactement pourquoi tu as pleuré.
Remercier les larmes, c’est reconnaître qu’elles ne sont pas une faiblesse mais une guérison. C’est transformer un moment intense en un pas de plus vers ton alignement.
Quand demander un accompagnement ?
L’éveil de la Kundalini est une expérience profonde qui demande parfois un soutien adapté. Il est important de reconnaître les moments où un accompagnement peut être bénéfique.
Signes à surveiller :
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Crises trop fréquentes ou difficiles à gérer seul.e.
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Sentiment d’isolement, impression d’être incomprise.
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Peurs paralysantes ou angoisses qui empêchent de vivre sereinement le quotidien.
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Fatigue chronique ou perturbations du sommeil persistantes.
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Besoin de donner du sens à ce que tu traverses.
Pourquoi se faire accompagner ?
Un praticien formé offre un espace sécurisé pour accueillir ce processus. Être guidé.e permet d’éviter de renforcer les peurs et d’apprendre à canaliser l’énergie plutôt que de la subir.
Les accompagnements que je propose :
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Séance individuelle : en présence ou en ligne, pour t’aider à comprendre ce qui se passe dans ton corps et ton énergie, avec possibilité d’inclure un soin énergétique ou un massage du ventre.
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Rencontre d’écoute : prendre rendez-vous uniquement pour parler, poser tes questions, déposer tes émotions, sans obligation de recevoir un soin.
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Journée immersive : une expérience collective pour apprendre à faire circuler l’énergie, poser tes questions et partager avec d’autres personnes vivant des expériences similaires.
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Retraite en nature (week-end) : un espace hors du temps, entouré.e d’un groupe bienveillant, pour harmoniser tes énergies, trouver de la clarté et revenir aligné.e.
Chaque accompagnement est pensé pour que tu ne sois plus seul.e face à tes ressentis, mais guidé.e, entouré.e, et soutenu.e dans ton cheminement.